Evoluer - se former - se réorienter
10 raisons pour devenir enseignant de la conduite
Choisir un métier n’est pas ce qu’il y a de plus évident dans la vie. Il y a parfois des moments de doute qui nous font hésiter dans notre parcours. Comme on a souvent l’habitude de le dire, il faut choisir quelque chose qu’on aime pour ne pas avoir l’impression de travailler. Devenir enseignant de la conduite est une grande responsabilité car on est chargé de la formation des futurs conducteurs. Avant de sauter le pas dans cette carrière, voici quelques raisons pour aider à se décider.
1. Vous savez faire preuve de pédagogie en tant qu’enseignant de la conduite
Derrière le métier de moniteur d’auto-école, il faut posséder certaines qualités, dont notamment la pédagogie. Comme tout enseignant, il y a l’art et la manière d’apprendre à conduire. Certains prétendants au permis de conduire demandent à rencontrer les moniteurs avant de décider de s’inscrire auprès d’une auto-école. La première qualité qu’on cherche chez un enseignant c’est qu’il sache faire preuve de patience. Si vous pensez être le genre de personne qui ne crie pas après une faute, vous pouvez démarrer votre carrière.
2. Vous êtes doué pour le relationnel et être un bon moniteur de conduite
Lorsqu’on enseigne la conduite, il faut s’attendre à rencontrer des jeunes de 16 ans comme des personnes plus âgées d’une cinquantaine d’années. Il faut savoir composer avec diverses personnalités. Les gens n’apprennent pas de la même façon et à chaque fois, il faut trouver le moyen de donner des enseignements à chacun d’eux. Chez certaines personnes, le relationnel est une deuxième nature, ce qui les prédispose à pouvoir enseigner facilement.
3. Etre enseignant de la conduite est une grande responsabilité
Une lourde responsabilité est placée sur les épaules de l’enseignant de la conduite. Il n’est pas uniquement chargé d’apprendre à tenir le volant, il est également responsable d’inculquer les règles de sécurité routière. Les étapes d’obtention du permis de conduire est un système très encadré en France, on n‘en exige pas moins que les moniteurs soient sensibles aux règles de sécurité routière. D’ailleurs, les personnes qui ont perdu des points sur leur permis sont encouragées à suivre un stage de conduite pour rafraichir leurs connaissances sur les règles de sécurité.
4. S’engager dans l’enseignement de la conduite et fuir le chômage
Les examens pour obtenir le permis de conduire rassemblent le plus de concourants en France. C’est une preuve que les services d’auto-écoles et particulièrement des moniteurs sont demandés. Vous voulez une situation stable, vous répondez aux qualités requises pour être un bon moniteur, n’hésitez plus. Le plus tôt vous aurez décidé de vous engager dans cette voie, plus rapidement vous pourrez commencer comme enseignant de la conduite.
5. Une formation abordable pour obtenir un titre professionnel
En clair, il y a deux moyens de devenir enseignant de la conduite. Suite à une réforme dans le système d’enseignement, l’apprenti moniteur doit obtenir le titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière ou ECSR de niveau III. Pour cela il faut suivre une formation dans un établissement agréé qui permet d’obtenir le CCP 1 et 2. La formation coûte entre 4 000 et 6 000 euros, mais il est possible après l’obtention du CCP 1 de s’engager dans une formation en alternance, ce qui permet de financer sa formation.
6. Faire évoluer sa carrière en tant qu’enseignant de la conduite
Lorsqu’on commence à s’engager dans un poste, on pense aux possibilités d’évolution de carrière. Il n’y a pas de raison qu’un enseignant de la conduite n’ait pas des alternatives d’évolution de carrière. On peut dire que ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Le plus simple consiste à poursuivre sa formation pour être moniteur dans d’autres catégories de permis. Au bout de quelques années d’expérience en tant que moniteur, on peut décider de devenir formateur de moniteur ou inspecteur du permis de conduire.
7. Avoir la possibilité de travailler en tant qu’enseignant indépendant
On a tendance à croire qu’il faut nécessairement être en position de subordination lorsqu’on est enseignant de la conduite. Pour ceux qui tiennent à leur indépendance, ils peuvent se lancer en tant que tels en endossant le statut, non de salarié mais d’entrepreneur. Le moniteur indépendant dispose de sa propre voiture et effectue des missions ponctuelles pour le compte d’auto-écoles. Il ne peut pas proposer directement ses services à des élèves. Selon les circonstances, une auto-école peut avoir plus ou moins besoin de renfort d’enseignants de la conduite indépendants. Ce système peut arranger certaines auto-écoles qui ne veulent pas se préoccuper des charges salariales ou patronales et laissent au moniteur indépendant de les gérer.
8. Pouvoir ouvrir sa propre auto-école après avoir enseigné la conduite
Si on se sent l’âme d’un entrepreneur, on peut aller plus loin en ouvrant ou en reprenant une auto-école. Pour cela il faut répondre à certaines conditions notamment de disposer d’un local adéquat pour permettre d’accueillir l’activité. Le local devrait entre autres faire au moins 25 m² de surface et disposer d’une entrée indépendante. Le futur gérant d’auto-école ne doit pas non plus faire l’objet d’une condamnation à une peine criminelle. S’il possède le titre professionnel de niveau III, il peut entamer les démarches pour ouvrir son enseigne.
9. Le métier d’enseignant de la conduite est routinier mais pas trop
Le métier d’enseignant de la conduite peut être assimilé à un travail de routine. Mais il faut savoir qu’être moniteur ne se résume pas à s’asseoir dans une voiture à longueur de journée. En réalité, il doit principalement diviser ses journées entre les sessions de formation et en voiture. Par ailleurs, l’enseignant de la conduite peut également effectuer des missions ponctuelles dans le cadre de la mise en place d’actions de prévention routière. Dans ce cas, il est mené à se déplacer en milieu scolaire ou dans des entreprises pour effectuer des séances de sensibilisation pour la sécurité routière.
10. Bénéficier de la reconnaissance de ses élèves ayant pris des leçons de conduite
S’il y a des personnes qu’on oublie rarement dans nos vies, ce sont celles qui nous ont transmis leur savoir. Une des choses les plus gratifiantes quand on est enseignant c’est bien entendu la reconnaissance de ses élèves. Lorsqu’on s’investit pleinement dans son métier, les bénéficiaires le ressentent toujours. Au-delà du confort du métier, ou du salaire qu’on en retire, la satisfaction et la reconnaissance des élèves est une récompense supplémentaire. De plus, compte-tenu de la difficulté à obtenir le permis de nos jours, avoir un moniteur qui aide à l’obtenir est encourageant pour les élèves.